Quelques éléments de vie

 

 

 

 

Auguste Carlet est né en 1868 à Gilly-lès-Cîteaux de parents artisans viticoles. Il effectue ses études aux séminaires du diocèse de Dijon. Il devient par la suite vicaire à Nolay (1892), curé de Mesmont et Prâlon (1894) . C’est lui qui en fait restaurer la fontaine saint-Bernard. Il est ensuite desservant de Mâlain (1916-1917) et de Savigny-sous-Mâlain (1916-1919) et enfin curé de Fleurey-sur-Ouche (1922), Pasques et Lantenay. Il décède à Fleurey en 1955. Sa sépulture est située près de la croix hosannière dans le cimetière de cette commune.

 

Il est passionné d’histoire et membre de la Commission des Antiquités de la Côte-d’Or. Il côtoie ainsi l’abbé Chaume, Albert Colombet, Charles Oursel, historien, conservateur en chef de la bibliothèque de Dijon et fondateur en 1914 de l’Association bourguignonne des sociétés savantes.Il est aujourd’hui possible de consulter, à la bibliothèque municipale de Dijon, rue de l’école de Droit, les documents présentant les notes de travail, les manuscrits définitifs et la correspondance de l’abbé Carlet, rassemblés et écrits tout au long de son existence. Ses champs de recherche relèvent de l’histoire de la région de Sombernon, de ses grandes familles, de ses seigneuries et de ses grands établissements religieux. La documentation est particulièrement fournie pour les paroisses dans lesquelles il officia (Prâlon-Mesmont, Mâlain et Fleurey-sur-Ouche essentiellement). Ces notes de travail, écrites avec un soin rare, sont avant tout des transcriptions de sources conservées dans les dépôts publics. En ce qui concerne son journal, sa plume est enlevée, souvent gentiment railleuse.

 

Liens avec Fleurey-sur-Ouche

  • Pendant 35 années, il entreprend la transformation de l’église de Fleurey-sur-Ouche pour lui rendre sa lumière et son aspect d’origine tel qu’il le conçoit selon ses recherches aux archives municipales de Dijon. Il ne fait rien, ou presque…, sans les conseils de l’architecte des bâtiments de France. Il prend part lui-même aux travaux pour seconder les artisans de Fleurey. Il leur rendra plus tard hommage par une plaque de cuivre gravée à leurs noms, apposée sur le premier pilier, à gauche de la nef.

 

  • Ses fouilles à l’intérieur de l’église révèlent la présence de sarcophages de l’époque mérovingienne et un curieux décalage de la base des piliers, encore inexpliqué à nos jours.

 

  • Pour ses publications, notre association s’est appuyée sur ses recherches historiques, en particulier pour l’église, le prieuré et l’histoire du village.