Quelques éléments de vie

Louis Marie Nicolas d’Arlay naît le 13 août 1713 à Dijon et décède à Dijon le 14 janvier 1789.

La famille d’Arlay est originaire du bourg d’Arlay en Franche Comté (1460). On suit sa trace dans le baillage d’Autun : Hugues d’Arlay (1474-1532), avocat du roi au présidial d’Autun, ascendant direct de Louis Nicolas Marie.

Charles d’Arlay, marié à Marie Anne de Fleury, père de Louis Nicolas Marie, est seigneur de Crécy, écuyer, conseiller au Parlement de Bourgogne en 1687, premier président de la Chambre des Comptes, Aides et Finances de Dole. Il meurt  à Dijon le 16 juin 1726.

Le 16 mars 1736, Louis Nicolas Marie est conseiller au Parlement de Dijon. En 1759, il est alors seigneur de Crécy, La Vallée et autres lieux.

Liens avec Fleurey-sur-Ouche

  • en 1697, Charles, le père de Louis Nicolas est déjà propriétaire du château de la Velotte. C’est sa résidence de campagne.
  • en 1769, Louis Marie Nicolas agrandit le bâtiment principal du château.

  • le 12 octobre 1788, il invite les habitants du village : la maison est illuminée de lampions.

Extrait du journal de Bourgogne du 21 octobre 1788  : Le 12 octobre 1788, Monsieur Darlay, en reconnaissance de la loi bienfaisante par laquelle Louis XVI a rétabli dans son royaume, le culte de la justice et de la paix a donné le dimanche 12 octobre 1788, à Fleurey une fête dont le patriotisme était exprimé de la manière la mieux sentie, par attendrissement dont toute la respectable société qu’il avait réunie chez lui, fut pénétrée et par les acclamations les plus expressives d’un peuple nombreux qui fut admis au spectacle de la fête extérieure, elle fut précédée d’un dîner et la compagnie s’accrut jusqu’à la nuit. La maison fut toute illuminée, tous les contours du jardin dessinés par des lampions offrirent un spectacle des plus intéressant. Un artifice dans le centre fixa l’attention de tous les patriotes réunis. La bruyante joie du peuple proclamait à chaque instant des vivats pour le roi, pour le parlement et pour Monsieur Darlay. La fête fut terminée par un grand souper dans lequel l’allégresse sentimentale des convives paya bien dignement le tribut du patriotisme au citoyen respectable qui venait de le célébrer. Un des convives a esquissé le caractère de ce citoyen et les circonstances de la fête dans un couplet sur l’air des revenants :

« Dans la pittoresque retraite, Le cœur Darlay prévient la fête De la Cité Des pures mœurs le bon exemple A Fleurey consacre le temps De vérité »

  • Le 10 avril 1789, la propriété est vendue pour une somme de 30 000 livres par son légataire universel le marquis Charles Léopold de Joncourt à Madeleine Bernard veuve du baron de Joncy.