Le clos du Prieuré, rue de l’Aule

En 586, l’abbaye de Saint-Marcel-les-Chalon reçoit du roi de Bourgogne, Gontran, Fleurey et ses dépendances. L’abbaye y crée ensuite un prieuré. Celui-ci est sans doute à l’origine du développement du Fleurey médiéval.

Les moines du prieuré sont probablement arrivés avant la fin du Xe siècle. Jamais nombreux, il n’en reste plus au XVIIe siècle. En revanche, jusqu’à la Révolution, l’abbé commendataire de Saint-Marcel-les-Chalon reste le seigneur de Fleurey : le prieuré est une seigneurie qui perçoit la dîme, les banalités, possède des terres, des vignes, des bois, la halle, un colombier, des pressoirs, deux moulins, des fours banaux….

Au XVIIIe siècle, l’église prieurale a encore son clocher. Le recteur d’école y sonne midi tous les jours ouvrables et sonne aussi la cloche en cas de risques d’orage, de grêle, de tempête.

En 1791, tous les biens du Prieuré sont vendus comme biens nationaux.

La partie la plus ancienne de l’église prieurale (nef et transept), de style roman, semble être du Xe siècle. Le chœur gothique date de la fin du XIIe siècle.

L’église du Prieuré