Quelques éléments de vie

Nicolas Bourdicaud naît le 15 avril 1792 à La Noue près d’Esternay (51). Marié une première fois avec Françoise Marie Josèphe Haca de Montauban, il se remarie en 1850 avec Elisabeth Delangres. Il décède le 15 janvier 1859 à Fleurey.

Il est “enrôlé volontaire” le 24 décembre 1812 au 61me régiment de ligne et combat aux côtés de Napoléon Ier jusqu’en 1815. De 1815 à 1824, il fait partie du 6e régiment d’infanterie de la Garde Royale.

Bourdicaud Nicolas_registre matricule 10332_24 12 1812_61me régi ligne

Bourdicaud fiche matricule

En 1845, on le retrouve au Quesnois dans le nord et obtient un droit à pension de retraite pour avoir effectué, dans le 49e régiment d’infanterie de ligne, 32 ans 2 mois 29 jours de service effectif dont 4 ans de campagnes. Il a été nommé chevalier de la légion d’honneur, par décret du 19 avril 1843, en tant que capitaine en retraite, commandant de la Garde Nationale puis décoré de la médaille de Sainte-Hélène.

Liens avec Fleurey-sur-Ouche

  • Vers 1846, il arrive à Fleurey en compagnie de son épouse Françoise Haca. On ne connaît pas la raison de leur venue. Leur fille Amicie Marie les accompagne mais elle décède à Fleurey, âgée de 29 mois, en mars 1848 suivie par sa mère, en décembre de la même année, à l’âge de 45 ans. Veuf « en premières noces », il se remarie le 18 mars 1850 avec Elisabeth Delangres alors femme de ménage chez Louise Renard veuve de Claude Gamet des Charmilles. Il habite dans le clos des Charmilles.

  • En 1952 et 1953, il est conseiller municipal du village.

04 03 1853 Nicolas Bourdicaud

Il devient propriétaire de l’ensemble des Charmilles en 1853. Il décède le 15 janvier 1859 à Fleurey. Son épouse remariée à Pierre Delveaux restera propriétaire des Charmilles jusqu’à son décès en 1879.

  • Sa tombe au cimetière de Fleurey présente des inscriptions qui, bien que recouvertes de nombreux lichens anciens, ont pu être déchiffrées :

1-tombe-soldat-napoleonien-r“ICI REPOSE NICOLAS BOURDICAUD ANCIEN CAPITAINE AU 49ME REGIMENT CHEVALIER DE LA LEGION D’HONNEUR NE LE 15 AVRIL 1792 DECEDE LE 15 JANVIER 1859″

Une épitaphe en alexandrins est gravée sur le socle qui soutient la colonne 

“DE SA PATRIE TRENTE ANS IL DEFENDIT L’HONNEUR

LOYAL ET GENEREUX SINCERE EN SA CROYANCE

BON AMI BON EPOUX HEUREUX PAR SA CONSCIENCE

FOUDROYE PAR LA MORT IL N’EN VIT PAS L’HORREUR.”