Découvertes récentes sur son tracé de Beaune à Fleurey et à Châtillon-sur-Seine

Samedi 20 novembre 2021

17 h Salle des Fêtes

Fleurey-sur-Ouche

Conférence Jean-Charles Allain

D’imprévisibles surprises et des découvertes étonnantes sont à attendre, à Fleurey, à Urcy, à Mâlain et dans bien d’autres communes !

Bon nombre de questions se posent sur la voie romaine qui traversait notre territoire.

Quelles sont ses traces dans le paysage d’aujourd’hui ?

Quels vestiges archéologiques subsistent comme preuves probantes de son passage ?

Quel est son tracé dans Fleurey et ses environs ?

Quel est son parcours précis entre la vallée de la Saône et la haute vallée de la Seine, c’est-à-dire depuis Chalon, Beaune jusqu’à Fleurey puis Chanceaux et Châtillon-sur-Seine ?

Mes recherches conduites sur plusieurs années ont consisté en une analyse

  • des archives,
  • des sources écrites par des historiens et des archéologues,
  • les textes qui relatent les itinéraires du Moyen Âge,
  • des témoignages locaux oraux et écrits,
  • des cartes anciennes et actuelles, les cadastres napoléoniens,
  • les limites de communes parfois calquées sur le passage de la voie romaine,
  • des photographies aériennes,
  • une recherche des toponymes qui renvoient à la présence d’une voie antique
  • et des indices phytoarchéologiques avec quelques plantes caractéristiques.

Tout cela complété par d’innombrables observations sur le terrain, de village en village, pied à pied, soit plus de 100 km à vol d’oiseau :

  • les traces dans le paysage,
  • l’identification d’indices archéologiques constituant de véritables preuves,
  • la direction suivie, toujours la même sur des dizaines de km, avec des portions rectilignes
  • et un relevé d’anomalies magnétiques caractéristiques qui constituent une véritable signature des voies romaines.

Malgré le temps à qui rien ne résiste -2000 ans- les intempéries, l’abandon par les hommes, la végétation qui prend le dessus ou les efforts pour labourer la terre, les voies romaines manifestent une certaine résilience et tous ces efforts n’ont pu effacer leur trace !

Grâce à tout ce faisceau d’arguments et aussi grâce à quelques vestiges encore identifiables à un œil exercé, le tracé de cette « Grande voie » quasi oubliée entre la vallée de la Saône et la haute vallée de la Seine, a pu être reconstitué de même que celui d’autres voies locales croisées lors de cette recherche qui nous conduisent vers Alesia ou vers les sources de la Seine.