Pour raison sanitaire, la conférence de Françoise Le Corre, La restauration de la toile du retable de Saint-Jean-Baptiste de l’église de Fleurey-sur Ouche, une découverte inattendue, est reportée à une date ultérieure.
Auteur/autrice : admin (Page 2 of 2)
Découvertes récentes sur son tracé de Beaune à Fleurey et à Châtillon-sur-Seine
Samedi 20 novembre 2021
17 h Salle des Fêtes
Fleurey-sur-Ouche
Conférence Jean-Charles Allain
D’imprévisibles surprises et des découvertes étonnantes sont à attendre, à Fleurey, à Urcy, à Mâlain et dans bien d’autres communes !
Bon nombre de questions se posent sur la voie romaine qui traversait notre territoire.
Quelles sont ses traces dans le paysage d’aujourd’hui ?
Quels vestiges archéologiques subsistent comme preuves probantes de son passage ?
Quel est son tracé dans Fleurey et ses environs ?
Quel est son parcours précis entre la vallée de la Saône et la haute vallée de la Seine, c’est-à-dire depuis Chalon, Beaune jusqu’à Fleurey puis Chanceaux et Châtillon-sur-Seine ?
Mes recherches conduites sur plusieurs années ont consisté en une analyse
- des archives,
- des sources écrites par des historiens et des archéologues,
- les textes qui relatent les itinéraires du Moyen Âge,
- des témoignages locaux oraux et écrits,
- des cartes anciennes et actuelles, les cadastres napoléoniens,
- les limites de communes parfois calquées sur le passage de la voie romaine,
- des photographies aériennes,
- une recherche des toponymes qui renvoient à la présence d’une voie antique
- et des indices phytoarchéologiques avec quelques plantes caractéristiques.
Tout cela complété par d’innombrables observations sur le terrain, de village en village, pied à pied, soit plus de 100 km à vol d’oiseau :
- les traces dans le paysage,
- l’identification d’indices archéologiques constituant de véritables preuves,
- la direction suivie, toujours la même sur des dizaines de km, avec des portions rectilignes
- et un relevé d’anomalies magnétiques caractéristiques qui constituent une véritable signature des voies romaines.
Malgré le temps à qui rien ne résiste -2000 ans- les intempéries, l’abandon par les hommes, la végétation qui prend le dessus ou les efforts pour labourer la terre, les voies romaines manifestent une certaine résilience et tous ces efforts n’ont pu effacer leur trace !
Grâce à tout ce faisceau d’arguments et aussi grâce à quelques vestiges encore identifiables à un œil exercé, le tracé de cette « Grande voie » quasi oubliée entre la vallée de la Saône et la haute vallée de la Seine, a pu être reconstitué de même que celui d’autres voies locales croisées lors de cette recherche qui nous conduisent vers Alesia ou vers les sources de la Seine.
La conférence annuelle aura lieu le samedi 2 octobre à 16 h à la salle des fêtes.
Gaëlle Pertuisot( INRAP) nous présentera «Un village bourguignon au Moyen-Âge, exemple de Fleurey-sur-Ouche».
Cette conférence sera suivie de l’assemblée générale, le même jour à 18 h.
Le site de l’INRAP, dans un Archéo Mémo, nous donne un bel aperçu d’un village bourguignon au Moyen Âge, en prenant pour exemple Fleurey-sur-Ouche, suite aux opérations archéologiques menées entre 2015 et 2019 sur site.
Cliquer sur le lien ci-dessous pour en découvrir d’avantage.
https://new.inrap.fr/archeo-memo/un-village-bourguignon-au-moyen-age
À l’occasion de la taille des arbres du verger communal (ancien camping, après le Pasquier), l’association HIPAF propose un atelier d’initiation à la taille de formation des jeunes arbres fruitiers, le samedi 13 mars, entre 10 h et 12 h.
En raison de la covid, le nombre de participants doit être limité ; selon le nombre d’inscrits, plusieurs groupes successifs pourront être organisés.
Inscription en mairie sur place ou de préférence par e-mail contact@fleureysurouche.fr
RAPPEL : Masque obligatoire !
Dans la rubrique “gens du village”, vous pouvez consulter dès à présent la fiche de Louise Adolphine Curey.
Appel à vos souvenirs sur les commerces disparus et les artisans d’autrefois à Fleurey !
Le cœur du village ne possède plus aucun magasin depuis fin août 2019. Aussi le groupe « généalogie » d’HIPAF a lancé l’idée d’inventorier les commerces et les artisanats ayant existé au cours du XXe siècle dans le bourg. Pour mener à bien ce projet, il est nécessaire de collecter toutes les informations concernant ce sujet : photographies, cartes postales anciennes, écrits divers, témoignages…
Trois membres de l’association coordonnent actuellement ce travail : Anne Ducret, Mado Maire et Jacqueline Rogeon. Les habitants de Fleurey, les lecteurs du Borbeteil et tous les adhérents HIPAF sont sollicités. Plusieurs possibilités leurs sont offertes :
1 – participer, le mercredi 22 janvier 2020 à 20 h à la salle des associations, à la prochaine soirée généalogie pendant laquelle seront abordés les méthodes d’investigation et les moyens d’enregistrer les informations récoltées ;
2 – contacter l’un des responsables pour confier des souvenirs ;
3 – questionner par eux-mêmes les personnes ayant connu ou entendu parler de corps de métier disparus au sein du village et nous communiquer ensuite les résultats.
Ce temps de repérage, d’archivage et d’étude sera suivi d’une communication dont la forme reste encore à définir : exposition, causerie…
À Fleurey-sur-Ouche, le 17 novembre, à 20h, en la salle des fêtes, l’association Histoire et Patrimoine de Fleurey-sur-Ouche (HIPAF) vous invite à une conférence largement illustrée d’ André BEUCHOT, sur l’industrie du fer en Côte-d’Or, du XVIIe siècle au début du XIXe siècle.
Notre département était alors l’un des plus importants pour la production de fer et compta plus de quarante hauts fourneaux et forges, fonctionnant le plus souvent au charbon de bois. Leurs derniers vestiges sont encore nombreux, entretenus ou cachés sous les ronces, d’Ampilly-le-Sec à Marcenay, de Rochefort-sur-Brevon à Précy-sous-Thil, de Val-Suzon à Buffon en passant par la forge de Fontenay, l’une des plus anciennes.
De nombreuses mines et minières furent exploitées pour alimenter ces hauts fourneaux, en fer et en charbon. Les plus anciennes mines de fer sont encore visibles à Fontenay mais nous retrouverons également en images celles de Gissey-sur-Ouche, de Thoste ou de Nolay-Change.
Des photographies aériennes, des cartes postales, des extraits de cadastre napoléonien, des actions bancaires, des actes de vente, des publicités… apporteront des informations complémentaires.
Vous êtes curieux de l’histoire de la Côte-d’Or ? Ne manquez pas cet itinéraire, riche en découvertes, proposé par André Beuchot, spécialiste reconnu du patrimoine régional. Nous vous attendons nombreux sur la « route du fer » !
Vous êtes cordialement invités à l’Assemblée Générale d’HIPAF qui aura lieu
Vendredi 20 janvier 2017
Salle des fêtes de Fleurey-sur-Ouche
19 h 30 : communication de Jean-Charles Allain
Dernières découvertes archéologiques à Fleurey « Un quartier médiéval qui resurgit »
20h : assemblée générale
Rapport d’activités 2016, rapport financier 2016, projets 2017
22 h : verre de l’amitié
Vendredi 9 décembre 2016, à 20 h
A l’église Saint-Jean-Baptiste de Fleurey-sur-Ouche
Conférence
“De Fleurey à Cluny… les débuts de l’art roman en Bourgogne”
Christian Sapin, directeur de recherche au CNRS, archéologue, spécialiste des sites religieux du Haut Moyen Âge, exposera la naissance de l’art roman en Bourgogne.
En s’appuyant sur un exemple local, le prieuré Saint-Marcel de Fleurey-sur-Ouche, il suivra le chemin historique qui remonte jusqu’à l’abbaye de Cluny après un passage par l’abbaye de Saint-Marcel-lès-Chalon. Revisiter ces trois sites, en partie constitués au cours des Xe et XIe siècles, montre qu’ils sont des jalons précieux pour saisir la naissance de cette architecture dans notre région.
Quelles sont les caractéristiques de ces édifices conservés ou retrouvés ? Quels furent les choix opérés par leurs constructeurs pour répondre à un renouveau de la liturgie et des espaces propres aux monastères ? M. Christian Sapin nous fera part de résultats de recherche inédits.
Ne manquez donc pas ce rendez-vous que l’association HIPAF vous donne à l’église Saint-Jean-Baptiste de Fleurey, bel édifice datant du XIIIe siècle.